1 arbre, 1 habitant, 1 malentendu

Lors des dernières élections départementales, la liste Barbier s’était engagée à faire planter 1 arbre par habitant. Avec cette promesse, nous pouvions tous imaginer plus d’arbres près de chez nous.

Au bout d’un an, a été annoncée la mise en place effective de ce projet et ce n’est pas ce que nous pouvions imaginer.

Le département va financer la plantation d’1 000 000 d’arbres dans les forêts : 750 000 de plantations nouvelles et 250 000 plants pour accompagner la régénération des forêts.

Pour l’agriculture, en particulier pour replanter des haies, 50 000 plants.

Pour le cadre de vie, 10 000 arbres dans les villes et les centres-bourgs.

Et enfin, 1 000 arbres pour les collèges, les EHPAD et les autres bâtiments départementaux.

Ils en sont très fiers et s’en vantent – mais ils auraient pu nous épargner un jeu de mot aussi calamiteux… :

Planter ou replanter 1 000 000 d’arbres forestiers, c’est utile mais cela ne nous dit rien sur la façon dont les forêts seront exploitées.

Alors, comme il manque 200 000 arbres pour arriver à l’objectif « 1 arbre, 1 habitant » (il y a plus de 1 260 000 habitant·es en Isère), la majorité départementale pourrait utilement compléter son plan d’action.

Les haies sont utiles à l’agriculture. Il faudrait en planter plus mais il faut aussi éviter de les arracher et donc les protéger. L’objectif pourrait être doublé avec 100 000 plants.

Quant aux plantations en milieu urbain, il y a plus à faire. C’est là que vivent la plupart des habitant·es de notre département et c’est donc là qu’est le besoin de nature et d’îlots de fraîcheur. L’objectif devrait être de 150 000 plantations, c’est à dire non pas un doublement ni un triplement mais une multiplication par 15 (parce que l’objectif du département est vraiment ridicule).

forêt urbaine à Voiron

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