Soutien aux travailleurs du nucléaire – Défendons la liberté associative

Gilles Reynaud, Président de l’association Ma Zone Contrôlée, est un travailleur du nucléaire de la centrale du Tricastin dans la Drôme. Il se bat pour améliorer les conditions de travail des salariés du nucléaire ainsi que celles des sous-traitants intervenants. Il souhaite notamment qu’une convention collective propre à leur activité soit mise en place.

Il a été mis à pied 5 jours par Orano (ex-Areva), son employeur, en raison de ses prises de positions sur les conditions de travail. Il avait notamment témoigné en juillet 2018 sous serment devant la commission d’enquête parlementaire présidée par Barbara Pompili, pour l’amélioration de la sécurité et sûreté des installations nucléaires. Étonnamment, la date de la sanction correspond à la date de la publication du rapport d’enquête.

Ayant fait appel de la décision, Gilles Reynaud passe au tribunal de Nanterre le 17 mars 2021 à 13h pour défendre la liberté associative.

Pour Monique Cosson, co-secrétaire EELV Rhône-Alpes « Nous appelons à soutenir Gilles Reynaud face à un industriel qui ne respecte pas les règles démocratiques, ni même la liberté associative. La sûreté nucléaire serait-elle menacée à ce point pour mettre à pied un salarié ? »

Maurice Morel, co-secrétaire EELV Rhône-Alpes précise, concernant le nucléaire dans son ensemble : « Sortons de cette énergie anti-démocratique où le citoyen n’a pas le droit d’expression. Énergie chère, productrice de déchets dont on ne sait que faire, énergie du passé (3 % de la production énergétique au niveau mondial). Au Tricastin comme à Bugey, Saint-Vulbas ou Cruas, produisons des énergies plus propres, et non des EPR qui sont des gouffres financiers et bloquent toute autre alternative. D’autres solutions existent moins dangereuses, mettons-les en œuvre au plus vite en offrant une place aux actuels travailleurs du nucléaire. Il faut que ce gouvernement acte la transition énergétique »

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