Le Dauphiné Libéré a publié la liste des candidat·es du parti Les Républicains aux prochaines élections législatives.

Un parti puissant selon Bruno Gattaz, à nouveau candidat dans le neuvième :

Bruno Gattaz était adjoint à l’urbanisme du maire de Voiron lors du mandat précédent et donc début 2020, quand un espace boisé classé a été détruit illégalement pour aménager une piste professionnelle de BMX. En infraction donc avec le plan local d’urbanisme. Le maire avait justifié son inaction en évoquant le « rayonnement et le prestige » que le projet apporterait à la commune.

D’un autre côté, chez Les Républicains, l’environnement passe après le reste. On plantera des arbres là où cela ne gène personne mais on les arrachera – même si c’est illégal – s’ils font obstacle au « rayonnement » ou au « prestige » ou à d’autres intérêts.

Le parti LR compterait donc 25 000 membres en Isère ! Bon, ce n’est pas comme s’il fallait croire ce que dit Gattaz. Parce que Yannick Neuder, candidat dans la septième, a annoncé que « la droite est plus que de retour ». Plus que de retour, sans doute avec les nouvelles adhésions (plusieurs dizaines rien que dans la neuvième). Selon lui, le parti comptait « près de 2 000 adhérents ». Quand même moins que ce que prétendait Gattaz.

Dans la sixième circonscription, c’est Annick Merle que LR présente. Elle avait été élue en 2021 en binôme avec Gérard Dezempte, déjà d’extrême droite, aujourd’hui responsable régional du parti de Zemmour et toujours membre de la majorité départementale.

Est-ce l’union des droites en Isère ? Ce que l’extrême droite appelle « union des droites » c’est l’alignement de la droite sur les thèses de l’extrême droite. C’est ce que LR donne à voir.

De son côté LREM, l’autre parti de droite, attend le mois d’avril pour investir ses candidat·es aux législatives. Même si on a quand même compris qu’Olivier Véran serait candidat dans la première circonscription, où il se montre beaucoup aux frais de l’État.