Détruire un espace protégé vaut bien le soutien du DL

Au printemps dernier, nous vous racontions dans un article comment la chocolaterie Bonnat avait bénéficié d’une subvention de 300.000 € de l’État pour son projet d’usine de Saint-Étienne-de-Crossey. Nous expliquions que dans le cadre de ce projet, le chocolatier avait fait défricher un espace boisé classé, protégé par le plan local d’urbanisme. « La forêt a été défrichée jusque dans le corridor biologique pour permettre la plantation d’arbres fruitiers », écrivions-nous.

De ce défrichement illégal, aucune trace dans l’article du Dauphiné Libéré du 23 octobre 2022, annoncé par une « Une » flatteuse.

Tout au plus lira-t-on qu’un verger sera planté à proximité et que le chocolatier souhaitait « rendre au terrain sa destination d’origine ». Sans qu’on sache si un jour il y a vraiment eu un verger à cet endroit. Comme s’il était impossible de choisir un autre emplacement pour le verger.

Le Dauphiné Libéré n’écrit pas que le défrichement de cette parcelle était strictement interdit afin de protéger la biodiversité.

C’est ainsi qu’après l’État et sa subvention, le Dauphiné Libéré apporte son soutien au chocolatier. Et, de fait; à la destruction de la biodiversité.

Le Dauphiné Libéré publie aussi de temps en temps des articles où il rend compte de l’importance qu’il y a à préserver la biodiversité…

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